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Bronchiolite : que faire ?

En cas de bronchiolite chez un nourrisson, il est important de savoir comment réagir (dans quels délais consulter ?) et quels bons gestes adopter pour soulager son enfant.

 

 

LES GESTES QUI SOULAGENT EN CAS DE BRONCHIOLITE

Si votre enfant présente les symptômes d’une bronchiolite, quelques mesures sont utiles.

 

Aidez votre enfant à mieux respirer

  • désencombrez son nez avant les repas et régulièrement (autant de fois que nécessaire) en faisant des lavages de nez ;
  • lorsqu’il est éveillé, gardez votre enfant droit, ce qui peut l’aider à mieux respirer ;
  • pour dormir, continuez à coucher votre enfant sur le dos comme habituellement ;
  • évitez d’exposer votre enfant au tabagisme passif : cela aggrave la maladie et favorise les rechutes.

Veillez à ce que votre enfant boive et mange suffisamment

  • proposez-lui régulièrement et fréquemment de boire de l’eau, pour éviter la déshydratation ;
  • continuez à l’alimenter normalement en fractionnant ses repas s’il est fatigué. Poursuivez son lait habituel. Si vous allaitez et que votre bébé est trop fatigué pour téter, pensez à tirer votre lait. Le nourrisson vomit souvent au moment des épisodes de toux, c’est pourquoi, il est important de lui donner à manger fréquemment de petites rations pour couvrir ses besoins énergétiques.

Assurez le confort de votre nourrisson et surveillez-le

  • retirez-lui quelques couches de vêtements s’il a un peu de fièvre (supprimez la turbulette et mettez votre nourrisson en body), pour qu’il évacue sa chaleur, surveillez sa température et éventuellement, en cas d’inconfort dû à une fièvre supérieure à 38° C, donnez-lui un antipyrétique (le paracétamol est indiqué sauf en cas de contre-indication) pour qu’il se sente mieux ;
  • aérez sa chambre fréquemment et maintenez la température à 19 °C au maximum ;
  • gardez votre nourrisson à la maison pendant toute la phase aiguë de la bronchiolite ;
  • surveillez-le, en particulier les deux à trois premiers jours : les symptômes s’aggravent souvent pendant les premiers jours puis s’améliorent progressivement. Une toux persiste habituellement pendant 8 à 10 jours et parfois pendant plusieurs semaines.

Ne lui donnez pas de médicaments contre la toux ou pour fluidifier les sécrétions bronchiques

Ne lui donnez pas d’antitussifs pour calmer la toux ou de fluidifiants bronchiques : ils sont contre-indiqués chez le petit enfant. La toux est indispensable pour évacuer les sécrétions bronchiques, ce qui explique que ces médicaments sont nocifs et augmentent le risque d’hospitalisation.

 

La fièvre et la douleur chez l’enfant : quels médicaments ?

La prise d’antalgiques ou antipyrétiques (contre la fièvre) nécessitent quelques précautions d’emploi.

Si votre enfant a plus de trois mois, donnez-lui du paracétamol et seulement en cas de contre-indication au paracétamol (maladie grave du foie, phénylcétonurie, allergie) donnez-lui de l’ibuprofène. La dose doit être adaptée à son poids :

  • pour le paracétamol, un maximum de 60 mg par kilo et par jour, à répartir en quatre ou six prises, soit environ 15 mg/kg toutes les six heures ou 10 mg/kg toutes les quatre heures ;
  • pour l’ibuprofène, un maximum de 20 à 30 mg par kilo et par jour, à répartir en trois ou quatre prises, soit un maximum de 10 mg/kg toutes les huit heures ou 7,5 mg/kg toutes les six heures. Soyez vigilant ! Si votre enfant a la varicelle ou s’il est déshydraté, ne lui donnez pas d’ibuprofène.
    À noter : un autre anti-inflammatoire peut être utilisé à la place de l’ibuprofène et à partir de l’âge de 6 mois : le kétoprofène à la dose maximale de 2 mg par kilo et par jour.

Si votre enfant a moins de trois mois, donnez-lui uniquement du paracétamol : un maximum de 60 mg par kilo et par jour, à répartir en quatre ou six prises, soit environ 15 mg/kg toutes les six heures ou 10 mg/kg toutes les quatre heures. Consultez rapidement votre médecin.

L’aspirine ne doit jamais être administrée chez l’enfant sans avis médical, en raison du risque de survenue d’une maladie rare, mais grave, le syndrome de Reye .

Les présentations pédiatriques (sachets, cuillères mesures, pipettes graduées…) simplifient l’adaptation de la dose du médicament au poids de votre enfant. Consultez la notice du médicament et respectez les contre-indications. Au moindre doute, demandez conseil à votre pharmacien ou à votre médecin.

 

Source: ameli.fr